ALIM'CONFIANCE

Est-ce que cela vous est déjà arrivé d’apercevoir l’un de ces smileys à l'entrée d'un restaurant ou tout autre établissement agro-alimentaire ?

Si oui, vous avez alors vu le résultat du dernier contrôle sanitaire de l’établissement. Ce résultat est également disponible sur Alim’Confiance.

 

 


Qu’est-ce qu’est Alim’Confiance ?

 

Le système Alim’Confiance vise à rendre public les résultats des inspections sanitaires menées par la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP). Ces données sont consultables pour une durée de 1 an.
Son objectif est d’être le plus transparent possible pour restaurer la confiance du consommateur dans les industries agro-alimentaires.


Où visualiser ces résultats ?

 

Les consommateurs peuvent accéder aux rapports des contrôles via le site du gouvernement ou via l’application mobile Alim’confiance disponible sur Android, Windows et iOS.

Les analyses bactériologiques de l'eau


La personne responsable d'un établissement doit s'assurer que l'eau utilisée en cuisine ou mise à disposition des consommateurs est propre à la consommation. Il doit donc respecter les règles d'hygiène définie et s'assurer notamment que l'eau distribuée dans son propre établissement, ne subit pas de dégradation de sa qualité dans les réseaux intérieurs. Il faudra donc effectuer une analyse bactériologique et chimique de l’eau.

Les eaux propres à la consommation humaine doivent remplir trois conditions :
ne pas contenir un nombre ou une concentration de micro-organismes, de parasites ou de toutes autres substances constituant un danger potentiel pour la santé des personnes (nitrate, résidu chimique…) ;
doivent être conformes aux limites de qualité (valeurs obligatoires).
doivent satisfaire à des références de qualité (valeurs indicatives d'une bonne qualité mais dont le non-respect ponctuel n'engendre pas de risque pour la santé).

 

Pourquoi faut-il surveiller l’eau utilisée dans mon établissement ?

 

La contamination bactériologique de l'eau peut générer des pathologies plus ou moins graves chez l'homme et l'animal. C'est la raison pour laquelle il apparaît essentiel de réaliser des analyses bactériologiques régulières de l'eau, qu'elle soit destinée à la consommation, à la réalisation de plats ou à la préparation d'aliments.


eauPour être considérée potable, l'eau doit impérativement subir des contrôles bactériologiques et viraux. Il est en effet primordial d'assurer une surveillance régulière afin d'éviter tout incident de santé publique.

Et ce d'autant plus que les bactéries et virus présents dans l'eau ne concernent pas uniquement l'eau de consommation. Les crudités de légumes et les fruits consommés crus après avoir été en contact avec une eau contaminée sont en effet potentiellement dangereux pour la santé humaine. Mais cette réalité est également valable pour les élevages de poissons, de mollusques et de crustacés.

 

 

Différentes méthodes d'analyse bactériologiques de l'eau peuvent être utilisées, parmi lesquelles :
- une méthode basée sur les indicateurs, consistant à utiliser une bactérie ou un virus comme indicateurs pour déterminer le taux de contamination de l'eau analysée. Le choix de ces indicateurs se fait en fonction des spécificités géographiques et des besoins ciblés par la recherche.
- une technique moléculaire basée sur des principes biochimiques, génétiques et immunologiques destinée à mettre en évidence la présence de pathogènes dans l'eau. La méthode PCR (Polymerase chain reaction), une technique d'amplification d'une séquence ADN, offre de bons résultats, tant en termes de rapidité que de fiabilité, pour déceler un pathogène particulier.

Les obligations du professionnel
Le professionnel :
- s'assure de la qualité de l'eau qui lui est distribuée (attestation de potabilité du distributeur public ou privé...)
- s'assure de l'entretien de ses installations propres
- surveille la qualité de l'eau qu'il offre (analyse) et réagit en cas de non-conformité.
Il doit intégrer à son plan de maîtrise sanitaire (PMS), l'approvisionnement en eau (type de distribution, circuits et suivi) qui fait partie des Bonnes Pratiques d’Hygiène.
Votre PMS peut être géré directement depuis votre tablette Haccp avec le logiciel Keyfood, cliquez-ici pour découvrir cette fonctionnalité.
L'utilisation d'eau impropre à la consommation pour la préparation et la conservation de toutes denrées et marchandises destinées à l'alimentation humaine est interdite.

 

Quels risques pour le consommateur et le professionnel ?

 

Parmi les principaux micro organismes pathogènes existants, on peut citer :attention 2
- Coliformes thermotolérants, Escherichia coli
- Staphylococcus aureus
- Clostridium perfringens
- Salmonella
- Legionella pneumophila
- Campylobacter spp
- Aérobies 20° et 40°
- Norovirus


Le consommateur risque donc d’être malade et victime d’une intoxication qui peut mettre en danger sa santé.
Quant à lui, le professionnel responsable de cette négligence risque de fortes amendes voire une fermeture temporaire de son établissement et donc une perte de temps et d’argent.

Les analyses microbiologiques agro-alimentaires et de surfaces

 BANDEAU CUISINEDepuis le début de la pandémie mondiale du Covid-19, les autorités sanitaires comme la DDPP ont décidé d'accroître leurs interventions et leurs inspections sur le terrain pour préserver la santé de tous et réduire au maximum le risque d’intoxication alimentaire.

 

 

Les analyses microbiologiques : qu’est-ce que c’est ?

 

La réglementation européenne en matière d’Hygiène et de Sécurité alimentaire (Paquet Hygiène) rend obligatoire pour les restaurateurs et les professionnels du secteur alimentaire de mettre en œuvre un dispositif de suivi et d’analyses microbiologiques des denrées alimentaires conservées ou préparées sur place.

Les analyses de surfaces font partie des autocontrôles mis en place par les professionnels des collectivités ou de la restauration.

Des prélèvements alimentaires doivent donc être effectués régulièrement afin de valider l’efficacité de leur Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) et prévenir la prolifération des bactéries et les risques d’épidémies liés aux dangers microbiens tels que les Toxi-Infections Alimentaires Collectives (TIAC).

 

Cette démarche permet ainsi de rassurer le consommateur qui se soucie particulièrement des conditions d’hygiène dans lesquelles sont préparées les denrées alimentaires qu’il consomme.

 

Ces autocontrôles permettent également d'éviter d’éventuels incidents sanitaires et d’être conforme à la réglementation en vigueur notamment lors des contrôles des autorités sanitaires.

 

 

 

Pour cela, des échantillons de surfaces sont prélevés en vue d’analyses microbiologiques, afin de dénombrer la teneur totale en germes et entérobactéries.

En effet, la réglementation précise que les surfaces en contact avec les denrées alimentaires ne doivent en aucun cas être une source de contamination de celles-ci.

 

En effectuant les prélèvements, les professionnels sensibilisent le personnel à l’importance des mesures d’hygiène et à leur mise en œuvre.La fréquence recommandée est de 3 lames de surface par trimestre, à faire en une seule fois et en variant si possible les surfaces.

 

Il est possible de réaliser les tests de surface soi-même ou de faire appel à un laboratoire agréé. 

Notre laboratoire partenaire procède directement dans votre établissement aux prélèvements d’échantillons alimentaires et vous permet de bénéficier de conseils d’expert pour renforcer votre plan de maîtrise sanitaire. La réalisation de prélèvements sur vos plans de travail en contact ou non avec les denrées alimentaires vous permettra d’attester de l’efficacité ou d’améliorer votre plan de nettoyage.

 

La mise en place d’un plan de nettoyage est une composante importante des Bonnes Pratiques d’Hygiène à mettre en place dans votre restaurant.

 

 

 

Quelles sont les différentes surfaces à analyser ?

 

Tous les matériels et équipements qui entrent en contact avec les denrées alimentaires, notamment les surfaces de découpes, les tables et les ustensiles, doivent être construits et entretenus de manière à éviter les risques de contamination des denrées alimentaires et à permettre un nettoyage efficace de ces derniers et de la zone environnante.

 

Ces analyses des différentes surfaces, machines et ustensiles présents dans votre cuisine et dans toutes les zones liées à la préparation des aliments et toutes les zones annexes ( plonges, congélateurs, local poubelle…) vous permettra de mettre en lumière les éventuelles failles et points de maîtrise de votre Plan de Maîtrise Sanitaire, conformément à la méthode HACCP.

 

 

Quels risques pour le consommateur et le professionnel ?

 

attention 2Un plan de nettoyage inefficace est à l’origine de la naissance de germe et de bactéries comme : la listeria, la salmonelle, la flore totale aérobie, l’escherichia coli ,le bacillus cereus, le coliforme, l'entérobactérie.
Le consommateur risque donc d’être malade et victime d’une intoxication qui peut mettre en danger sa santé.
Quant à lui, le professionnel responsable de cette négligence risque de fortes amendes voire une fermeture temporaire de son établissement et donc une perte de temps et d’argent

Les Toxi-infections alimentaires (TIAC) à Salmonelles

Les Toxi infections alimentaires

Les toxi-infections alimentaires collectives ou TIAC correspondent à l’apparition d’au moins deux cas d’une symptomatologie similaire, en général gastro-intestinale, dont on peut rapporter la cause à une même origine alimentaire.

Selon le dernier rapport publié par Santé Publique France, en 2019, près de 1 800 TIAC ont été déclarées en France touchant ainsi plus de 15 000 personnes, soit une augmentation de 9% par rapport à l’année précédente touchant principalement le cadre familiale (32%) et la restauration commerciale (41%). La restauration collective (entreprises, milieux scolaires, établissements de santé) représente 27% des cas de TIAC en 2019.
L’agent pathogène le plus fréquemment confirmé était Salmonella pour 36% des TIAC pour lesquelles un agent a été confirmé. Ce pathogène est le principal agent de TIAC depuis plusieurs années.
La Salmonelle ou Salmonella est une bactérie provoquant une infection nommée salmonellose. Les principaux symptômes sont crampes au ventre, diarrhée et fièvre. La salmonelle se retrouve principalement dans les aliments crus ou insuffisamment cuits ou encore dans des préparations à base d’œufs, les produits laitiers, la viande, les fruits de mer ou encore les végétaux.
A noter cependant que tout aliment est susceptible de véhiculer la salmonelle, notamment s’il est lavé avec de l’eau contaminée, s’il entre en contact avec un aliment cru contaminée ou encore si la marche en avant n’est pas respectée.
Veillez également à respecter la chaîne du froid qui permet de limiter la prolifération des bactéries.
Equipez-vous d’un capteur enregistreur de températures afin de garantir la chaîne du froid de vos produits.

 

Les TIAC sont à déclaration obligatoire depuis 1987. Vous pouvez contacter votre DDPP et/ou votre ARS en cas de TIAC.
Veillez à avoir un protocole de gestion des TIAC au sein de votre établissement vous guidant dans la démarche à suivre afin de gérer au mieux cette situation.

Cas particulier des TIAC à salmonelles en lien avec des œufs ou des ovoproduits

Lorsque des salmonelles sont isolées de prélèvements effectués sur des individus malades et que des œufs (ou ovoproduits) ont été consommés une salmonellose liée à ces produits peut être suspectée. Des informations plus détaillées doivent alors être fournies afin d'identifier :
- les élevages et/ou les bâtiments hébergeant des poules pondeuses à l'origine des œufs suspects,
- les établissements producteurs des ovoproduits suspects.
Ces informations de traçabilité sont demandées afin de gérer les non-conformités détectées et de mettre en place les actions correctives adéquates.

 

Veiller à respecter ces éléments afin de limiter le risque des contaminations des œufs ou ovoproduits :
- Stocker les cartons d’œufs dans des bacs fermés en chambre froide
- ne pas poser les emballages d’œufs (=alvéoles) sur les plans de travail - >utiliser un bac de stockage (inox ou plastique) afin de stocker les œufs sur les surfaces de préparation
- décontaminer les végétaux (fruits, légumes, herbes aromatiques) avant leur utilisation
- respecter la marche en avant (dans le temps ou dans l’espace) pour éviter la contamination croisée des denrées alimentaires
- pour les ovoproduits en bouteille : indiquer la date d’ouverture du produit et respecter les conditions d’utilisation du fournisseur (DLC, conditions de stockage)

 

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Après ouverture des emballages, les ovoproduits sont susceptibles d’être contaminés par les produits se trouvant à proximité immédiate ou par le processus de fabrication-même. Pour maîtriser ce risque, il faut donc bien refermer les denrées entamées et respecter impérativement les règles d’hygiènes (hygiène des mains, des plans de travail…) lors de la fabrication.

 

 

 

 

Autres conseils :


- Respecter impérativement les conditions de stockage indiquées sur les emballages : températures de conservation, DLC avant et après ouverture, conditions de conservation
- Respecter la DLC des J+3
- Conserver les informations de traçabilité (n°lot, DLC, nom du produit)
- Effectuer des contrôles à réception pour vous assurer de la qualité des produits livrés
- Respecter la sectorisation dans les enceintes froides (ne pas mélanger les matières premières et les produits transformés)
- Organiser les préparations de façon à utiliser la quantité totale du produit contenu dans l’emballage Veiller à préparer les quantités nécessaires.

Financement de votre solution KeyFood-Haccp

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Les 6 étapes à suivre pour votre demande d'aide pour le financement de Keyfood-HACCP

 

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3°) Préparez :

- Un extrait Kbis ou D1

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- Le devis de votre solution Keyfood-Haccp

- Un rapport de diagnostic de votre situation numérique ou d'autodiagnostic que vous venez de compléter en ligne

 

4°) Déposez votre demande d'aide sur mesdemarches.iledefrance.fr. Simple et rapide. Juste à créer un compte.
Puis, après examen de votre demande, un avis de décision vous sera transmis dans un délai de 3 semaines.

5°) Après réception de cet avis de décision, vous pouvez commencer à engager les dépenses.
Elles portent sur une période maximale de 12 mois. Elles doivent avoir été réalisées après la date de l’avis de décision et dans un délai de 18 mois.

6°) Pour recevoir la subvention, transmettez votre demande de versement avec les factures acquittées (dans un délai maximal d'un an après la date de l’avis de décision). Le versement peut se faire sous la forme d'un paiement unique ou un paiement en 2 fois.

Pour toute demande de renseignement, n'hésitez pas à contacter un membre de l'équipe Keyfood-Haccp.